Clara Schumann en 1857. Photographie de Franz Hanfstaengl (détail).
Pianiste virtuose, vedette musicale de son époque, compositrice quelque peu dans l'ombre de son mari Robert, peut-être éclairée par l'amour de Johannes Brahms, Clara Schumann s'est éteinte à Frankfurt, en Allemagne, à l'orée du xxe siècle.
Une autre femme, Marianne Wilbert, directrice du musée local de Stromberg im Hunsrück, dans la banlieue nord-ouest de Mainz (Mayence) a été attirée par un paquet de vieux papiers, dessins, partitions, à la porte d'une maison. Après avoir demandé aux locataires la permission d'enlever le paquet, ceux-ci lui ont remis deux feuilles en plus. Peut-être s'était-elle présentée comme directrice de musée à l'affût.
Ces deux feuillets sont deux lettres de Clara Schumann, que Marianne Wilbert estime authentiques... Une copie de l'une d'elles est d'ailleurs accrochée dans son musée.
La première datée du 4 mai 1883 informe son correspondant que sa fille a bien joué. La seconde, du 26 décembre 1887, le prie de repousser l'examen de piano de sa fille.
Rien de renversant, rien qui soit de nature à modifier notre connaissance, ni heureusement d'affoler les collectionneurs, mais c'est sympa. Voilà.
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Lundi 11 Février, 2019