Debussy, Bizet et Rome à l'Orchestre national d'Île-de-France

La production musicale de Georges Bizet pour orchestre seul est extrêmement réduite : deux ouvertures, une marche funèbre, quelques suites dont celles tirées du mélodrame L'Arlésienne ainsi que deux symphonies en ut majeur.

Composée à l'âge de dix-sept ans, la première symphonie est plus connue que la symphonie « Roma », très rarement jouée au concert. Cette partition créée dans son intégralité en 1880 (cinq ans après la mort du compositeur) est pourtant innovante à plus d'un titre, ne serait-ce que par sa forme très fantaisiste !

C'est cette même inspiration italienne qui irrigue les deux œuvres composées par Claude Debussy en 1887-1888 alors qu'il est pensionnaire à la Villa Médicis.

Dans Le Printemps, son orchestration si subtile offre un contrepoint sonore à l'ivresse de La Primavera de Botticelli, tandis qu'il utilise la voix pour chanter et louer toute la sensualité, voire la décadence (selon certains critiques de l'époque) du poème La Damoiselle élue de l'auteur anglais Dante Gabriel Rossetti.

Dimanche 28 janvier, 16 h 30 Cité de la musique, Philharmonie de Paris. Clé d'écoute à 15 h 45, par Camille Villanove. 221 avenue Jean-Jaurès. 01 43 68 76 00.

Mardi 30 janvier, 20 h 00, Maison des arts de et de la culture, Créteil (94), 1 place Salvador Allende. Rés 01 45 13 19 19.

Mercredi 31 janvier, 20 h 30 Le Figuier blanc, Argenteuil (95), 16-18 rue Grégoire Collas, Rés 01 34 23 58 00.

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