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7 avril 2018 —— Jean-Marc Warszawski.

De nouveau à deux pianos : Guillaume Bellom et Ismaël Margain

À deux pianos, Guillaume Bellom, Ismaël Margain, Julien Desplanque (cor), Yan Levionnois (violoncelle), Anthony Kondo (violoncelle), œuvres de Brahms, Schumann, Rachmaninov, Chostakovitch. B Records 2017 LBM 010).

Enregistement public, 2, 4, 5 août 2017, à Deauville.

Guillaume Bellom et Ismaël Margain sont tous pianistes nés en 1992. Le premier est également violoniste, il a suivi le cours normal de la vie depuis le Conservatoire de Besançon jusqu’au national supérieur de Paris et quelques concours marquants dont le Clara Haskil en 2015. Le second est également flûtiste et saxophoniste penchant jazz, il a suivi le cours normal de la vie depuis les premiers cours de musique à Sarlat jusqu’au Conservatoire national supérieur de Paris et quelques concours marquants sont le Long-Thibault en 2012. Choyés par quelques fondations privées, chacun est passé par les Victoires de la musique, en 2015 et en 2017. Ils jouent en duo depuis 2010.

Après avoir enregistré leurs quatre mains dans des œuvres de Franz Schubert (Aparté 2013), puis de Mozart (Aparté 2014), ils nous offrent cette fois un programme équilibré et bien mené.

Les variations sur un thème de Joseph Haydn, composées en 1873 par Johannes Brahms, avec leurs passages fort schubertiens, mais aussi le goût des accents populaires et des appuis dansants, et tout ce qui avait séduit Robert son mentor et Clara Schumann, dans la famille dite romantique.

Le curieux et si bel Andante (et variations), longue romance sans paroles à épisodes, un quintette où deux violoncelles (Yan Levionnois, Anthony Kondo),  et un cor (Julien Desplanque) complètent les deux pianos.

La Fantaisie-Tableaux de Rachmaninov, est peut-être l’œuvre la plus purement pianistique du programme, soutenue par le sens mélodique infaillible du compositeur, jusqu’à l’extraordinaire final rageur et entêté.

Et bien sûr le Concertino de Dimitri Chostakovitch emmenant tous les éclats de sentiments  et d’évocations dans son souffle virtuose, sans toutefois chauffer dans le noir, comme c’est souvent le cas chez le compositeur.

 

 

Jean-Marc Warszawski
7 avril 2018

 

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Samedi 7 Avril, 2018 3:29