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mercredi 10 août 2016

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La scène punk en France (1976-2016) : 40 ans d'histoire

25 et 26 novembre 2016, Philharmonie de Paris

Y en marre des Beatles et de leur musique de merde ! (Starshooter, « Get baque »)

C'est au cours de l'été 1976 que simultanément aux États-Unis, en Australie, en Angleterre et dans de nombreux pays d'Europe, dont la France, une multitude de formations musicales sont brutalement désignées dans la presse, ou s'auto-désignent, comme « punk », un terme argotique synonyme de vaurien, voyou, pourri, sans valeur. Défini par Hebdige dans son ouvrage séminal comme un « amalgame contre nature », une « alliance improbable et mystérieuse de traditions hétérogènes apparemment incompatibles », ces groupes ont en commun la volonté de faire table rase de l'histoire du rock, au moyen d'une musique qui revendique la simplicité, des textes qui se moquent des conventions sociales et politiques et une attitude énergique et provocatrice.

Dans la France de Giscard où bruissent encore les échos du gaullisme finissant et de mai 1968, l'explosion punk, marquée dès l'été 1976 par le festival de Mont-de-Marsan, prend à revers la morosité ambiante, liée à la crise économique et à la forte hausse du chômage, et clame son refus de l'ennui. Le mouvement, dont l'absence de perspective revendiquée s'incarne dans le slogan No future, trouve un premier achèvement en 1978, lorsque les groupes emblématiques se sabordent et qu'une grande partie des scènes occidentales disparaît, débordée par le succès des nouveaux courants musicaux comme le post-punk, la new wave et le disco. Pour autant, la dynamique punk trouve en France comme ailleurs un nouveau souffle, avec l'émergence d'une nouvelle scène qui se cristallise autour de sons musicaux plus durs et de textes plus engagés politiquement, l'apparition de nouvelles catégories musicales (street punk, hardcore, oï, etc.) et de nouveaux codes vestimentaires (cuirs cloutés, crêtes, etc.), réinventant jusqu'à nos jours le son et l'être punk. L'étude de cette histoire en recomposition, de ses paradoxes, de ses forces et de ses fragilités constitue la problématique centrale de ce colloque.

Il s'agira ainsi de revisiter la pertinence des périodisations et des ruptures qui définissent et organisent quarante ans de scène punk en France, à dépasser le spectre d'un phénomène réduit à l'évidence culturelle anglo-américaine et à étudier comment s'élaborent et se négocient les frontières entre une culture hégémonique et une culture restreinte de la subversion.

Les propositions de communication devront parvenir avant le 15 septembre 2016 aux adresses suivantes : luc.robene@u-bordeaux.fr et solveig.serre@gmail.com. Elles comprendront un titre, un résumé de 15 lignes maximum et une courte bio-bibliographie de 10 lignes maximum. Les communications dureront 20 minutes et seront suivies d'une discussion.

Langues du colloque : français et anglais.

Colloque international et interdisciplinaire organisé par le CESR (U. François Rabelais/CNRS/MCC) et THALIM (CNRS/ENS/U. Paris 3)

Projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France (1976-2016)

Organisateurs: Luc Robène et Solveig Serre

 

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ISSN  2269-9910

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